Selon le quotidien économique La Tribune, l’attractivité du département résiste à la pandémie mondiale.
Dans son édition du 12 mai, La Tribune publie un article intitulé: « Pourquoi l’attractivité de la Côte d’Azur n’a pas (trop) connu la crise« . Le journal économique donne la parole à l’agence de développement économique des Alpes-Maritimes, Team Côte d’Azur. Une structure chargée de faire la promotion du territoire auprès des investisseurs. Son directeur-général, Philippe Servetti, vante “l’adaptabilité et l’agilité” de ses équipes pour accompagner les entreprises.
Ainsi en 2020, avec une baisse de 20% par rapport à l’année précédente, 24 décisions d’investissement ont été enregistrées avec 349 créations d’emplois sur les trois prochaines années. En 2019, le bilan était de 30 décisions d’investissements pour 533 créations de postes. Les effets de la crise sanitaire sont donc bien là mais La Tribune appelle à relativiser. “Si la Côte d’Azur fait certes un peu moins bien que les années précédentes, écrit Laurence Bottero, elle résiste tout de même dans un environnement pourtant peu propice aux prises de risque”.
Des investissements en baisse dans le monde
En France, rappelle le quotidien, les investissements directs étrangers (IDE) ont baissé de 17% l’an dernier (Ndlr: la baisse a été de 49% au niveau mondial). Selon les Nations Unies, ce déclin devrait se maintenir pour l’année en cours. Pour autant, Team Côte d’Azur maintient ses ambitions pour 2021. Cela en lien avec les autres agences, comme Rising Sud et Business France. Grâce au développement des outils numériques et des webinaires notamment, des missions collectives vont être lancées à destination de l’Asie, de l’Amérique du Nord.
Le Brexit comme opportunité
Au niveau des territoires, l’agence mise sur l’attractivité de l’Eco-Vallée et de Sophia-Antipolis. La stratégie vaccinale du département devrait aussi, selon La Tribune, se révéler utile. Autre levier évoqué dans cet article: le Brexit. Selon le quotidien, certaines entreprises asiatiques ou américaines qui avaient prévu d’investir au Royaume-Uni “réfléchissent désormais à de nouvelles alternatives« . Enfin, lorsque les liaisons aériennes auront repris entre Nice et la Chine, la Côte d’Azur devrait en profiter pour booster “sa stratégie de conquête”.