Le constructeur de véhicules électriques de pointe a présenté à S.A.S le Prince Albert II de Monaco le dernier prototype d’Antarctica. Le véhicule d’exploration polaire de Venturi sera envoyé en décembre sur la base scientifique belge Princesse Elisabeth en Antarctique. Nous en parlons dans le Business Club avec Louis Marie-Blondel, responsable du bureau d’étude de Venturi. Il répond à Nathalie Michet.
Plus de 2 mètres de haut, 2 tonnes et demi sur la balance… Une carrosserie orange flamboyante et des chenilles impressionnantes. Voici l’Antarctica, le dernier modèle de véhicule d’exploration polaire de Benturi. Le Président du groupe monégasque, Gildo Pastor (ndlr: fondateur et propriétaire de Radio Monaco) l’a présenté mardi à S.A.S le Prince Albert II . Ce rover 100% électrique sera déployé en décembre 2021 sur la base scientifique Princesse Elisabeth en Antarctique.
Un rover imaginé par le Prince Albert II
L’Antarctica, designé par Sacha Lakic, est le dernier né d’un programme lancé par Venturi à la demande du Souverain monégasque. Un projet au long cours que soutient la Fondation Prince Albert II. En effet, le Prince avait été surpris, en 2009, lors d’une mission au Pôle Sud, de n’y trouver que des véhicules thermiques et polluants. Plus de 10 ans après le début de cette aventure, la mission semble donc accomplie.
Objectif Lune pour Gildo Pastor
Ainsi, l’Antarctica présenté cette semaine, à quelques jours de la journée mondiale de l’environnement, est le troisième modèle sorti des ateliers de Venturi. Plus robuste, mieux isolé, surélevé par rapport aux prototypes précédents, ce rover non-polluant peut évoluer dans des environnements de froid extrême, jusqu’à -60°C.
Une prouesse en soi donc, mais aussi une étape supplémentaire pour Venturi dans son projet de rover lunaire habitable fonctionnant à l’énergie solaire. Gildo Pastor nourrit ce rêve depuis plusieurs années et il a décidé de répondre à un appel d’offres de la Nasa. La concurrence est rude mais selon l’homme d’affaires monégasque le projet Venturi Astrolab, développé aux Etats-Unis, est sur une bonne lancée.