L’homme de 62 ans soupçonné d’avoir ouvert le feu mardi dans le métro de New-York est poursuivi pour attaque terroriste. La fusillade a eu lieu dans une station du quartier de Brooklyn.
Les enquêteurs le présentent comme l’homme à l’origine de la fusillade survenue mardi matin, à l’heure de pointe, dans le métro de New-York. Frank James a comparu jeudi devant un tribunal de Brooklyn. Cet afro-américain de 62 ans a été arrêté mercredi du côté de l’East Village, à Manhattan, au coin de Saint Marks Place et de la Première avenue. Selon le New-Yorker, le suspect aurait lui même appelé les officiers du N.Y.P.D pour signaler sa présence.

Une attaque préméditée
Le tribunal a décidé de placer Frank James en détention. Le suspect restera donc derrière les barreaux en attendant d’être jugé. Cela pourrait toutefois évoluer si ses avocats commis d’office réussissent à obtenir la mise en place d’une caution. Selon les médias américains, les procureurs estiment que Frank James a tiré « de manière terrifiante » sur les passagers du métro et que son attaque était « préméditée et soigneusement planifiée » afin de semer la terreur dans toute la ville de New-York.
A federal judge ordered accused Brooklyn subway shooter Frank James to be held in jail until trial. He faces a charge of carrying out terrorist attacks or other violence on a mass transportation system. https://t.co/D2NMd0BHBZ
— The Wall Street Journal (@WSJ) April 14, 2022
La fusillade s’est déroulée mardi matin dans un wagon bondé d’une station située sur la 36e rue, à Brooklyn. Equipé d’un masque à gaz et d’un gilet de chantier, le tireur a d’abord lancé des fumigènes. Il a ensuite ouvert le feu, faisant 10 blessés par balle et 13 autres blessés dans le mouvement de foule.
Des indices sur la scène de crime
Après avoir semé le chaos, le tireur a pris la fuite. La chasse à l’homme a duré plus de 24 heures jusqu’à ce que la police arrête Frank James. Les enquêteurs l’ont identifié grâce à une carte de crédit retrouvée sur la scène du crime. Ils ont également mis la main sur les clés d’un véhicule loué à son nom.
La police présente Frank James comme un repris de justice atteint de troubles mentaux. Selon les forces de l’ordre, la justice a déjà prononcé 12 condamnations à son encontre pour infraction sexuelle, trouble à l’ordre public et vol. Il était par ailleurs actif sur Internet à travers une chaine Youtube. Il y postait des monologues décousus sur plusieurs sujets, notamment les questions raciales et la sécurité des Etats-Unis.