Choisissons-nous notre métier pour réparer nos blessures ? Radio Monaco
L’être humain est un être de conditionnement. Nous sommes tous influencés par l’éducation, notre cercle familial et social. Sans oublier les exigences sociétales. Ainsi, le discours tenu par nos parent sur leur profession, les études et l’argent façonnent notre choix professionnel. Les permissions et les injonctions se logent dans notre cerveau et impactent nos décisions. On peut vouloir réparer inconsciemment une souffrance d’enfance.
Pour rappel, selon Lise Bourbeau, écrivain spécialiste du développement personnel, l’humain affronte principalement cinq blessures émotionnelles. Inscrites en nous dès l’enfance, elles nous amènent à l’âge adulte à adopter des stratégies de défense pour « survivre ». Potentiellement, elles peuvent aussi influencer notre rapport au travail.
Ainsi, les personnes qui souffrent de la blessure de la trahison s’orienteraient plus facilement dans des métiers de direction, de contrôle ou encore de finance.
En cas d’injustice, place plutôt aux juges, policiers ou encore avocats avec le désir de remettre la loi sur le devant de la scène.
L’abandon pousse à faire carrière dans la petite enfance ou alors dans le domaine médical avec le besoin de « sauver l’autre ».
Les personnes qui souffrent de la blessure du rejet n’aiment pas être exposées. Elles peuvent privilégier des métiers d’assistanat en étant cachées derrière un bureau.
Enfin, la blessure de l’humiliation pousse à s’orienter dans des carrières artistiques avec une forte exposition et l’envie de toujours plaire.
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