Le catamaran Energy Observer est rentré au port ! L'Info en plus - Nathalie Michet
L’Energy Observer vient de terminer un tour du monde sept ans. Ce catamaran à énergie solaire, éolienne et hydrogène était notamment passé par Monaco en 2017. Depuis, il a vécu une odyssée riche d’enseignements. C’est l’Info en plus de Nathalie Michet.
Unique en son genre, l’Energy Observer est de retour à terre. Après avoir sillonné les eaux du globe pendant sept ans, ce navire zéro émission vient tout juste de rejoindre son port d’attache de Saint-Malo. Lancée en 2017, sa première expédition l’amène à longer les côtes de l’hexagone – avec une escale d’une semaine à Monaco. S.A.S le Prince Albert II navigue alors à bord du catamaran en compagnie de Bertrand Piccard, pionnier de l’aviation à énergie solaire avec le Solar Impulse. Puis, l’Energy Observer se lance dans un tour de la Méditerranée, avant une expédition vers le Pôle Nord, jusqu’au Spitzberg, cher au Prince Albert Ier et à ses descendants.
Ensuite, l’équipage entame un tour du monde à vocation scientifique et écologique. Il vit cette aventure à la seule force du vent, de panneaux solaires et d’une pile à combustible alimentée par de l’hydrogène. Le bicoque autonome, zéro bruit et zéro émission, parcourt ainsi 68 000 nautiques, soit environ 126 000 km. Plus de trois fois la circonférence de la Terre !
Pendant son odyssée, l’Energy Observer effectue une centaine d’escales dans 50 pays. Aux quatre coins du globe, les membres de l’équipe rencontrent des porteurs de projets et découvrent des solutions locales contre les effets du réchauffement climatique, la pollution ou encore la surexploitation des milieux marins. De plus, ils démontrent l’efficience des technologies et du mix énergétique embarqués à bord de ce bateau de 30 mètres de long. 40% de vent, 40% de photovoltaïque et 20% d’énergie issue de l’hydrogène produit à bord par électrolyse : la formule fonctionne !
Désormais de retour en Bretagne, l’équipe de l’Energy Observer travaille sur un projet de cargo à hydrogène liquide et sur un nouveau concept de navire scientifique pour expérimenter des carburants de synthèse. En attendant, le catamaran continue de jouer les vedettes. À l’occasion des JO de Paris, il va remonter la Seine pour s’amarrer entre le pont de l’Alma et le Pont Alexandre III à partir du 27 juillet.