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Le bio c’est du marketing : vrai ou faux ?

today7 octobre 2024

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Focus aujourd’hui sur les labels bio. Nous sommes nombreux à nous demander si ces labels ne sont pas de simples objets de marketing. Sans compter qu’à l’achat ces produits coûtent plus chers.

Pour y voir plus clair, place à l’analyse de Bénédicte Tesson.

Les chiffres autour du bio

Selon une étude INSEE, les produits labellisés bio sont vendus entre 20 et 30% plus chers. A ce jour, 64% des Français estiment que la mention bio sert à protéger des marges plus importantes. Autre source de méfiance : l’arrivée sur le marché des produits bio des grandes marques de l’industrie agroalimentaire. Près de la moitié des Français pensent que cela affecte la qualité bio des denrées.
Si on veut mieux comprendre le coût du bio, il faut regarder de plus prêt ce qui se passe chez les producteurs.
Premier constat, une ferme bio génère en moyenne 30% d’emploi en plus donc plus de main d’oeuvre. Par ailleurs, les rendements sont moins élevés en raison de l’absence de pesticide chimique et d’engrais de synthèse. A ceci, il faut parfois ajouter des frais de stockage plus coûteux pour éviter les contaminations.
Enfin, pour obtenir les fameux labels les producteurs engagent des frais.

 

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    Le bio c’est du marketing : vrai ou faux ? Bénédicte Tesson

Obtenir et maintenir son label bio

Chez nos voisins français, le label le plus connu est le fameux « AB » pour Agriculture Biologique. Il garantit que les produits respectent certaines normes de production et de transformation. C’est le gage d’une agriculture durable, respectueuse de l’environnement, et sans utilisation de substances chimiques de synthèse. Une fois que le producteur a obtenu son label, il doit se soumettre à des contrôles réguliers, des tests en laboratoires des sols et des produits. Tout ceci à un coût qui justifie les 20 à 30% supplémentaires.

Les bénéfices santé

Une étude de Nutrinet santé montre que les consommateurs qui mangent bio diminuent de 25% le risque de développer un cancer. De nombreux tests prouvent également les effets nocifs des pesticides chimiques qui sont des perturbateurs endocriniens. Donc, c’est à la fois un impact sur notre santé mais aussi sur nos sols, sur la biodiversité et sur la qualité de l’eau.
Par ailleurs, si on en revient au coût il faut déboursé plus d’un milliard d’euros par an pour dépolluer les eaux contaminées par les pesticides et autres engrais de synthèse. Cela représente 7 à 12 % de la facture d’eau.

L'équipe

Écrit par: Giulia Testaverde


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