Plus-value immobilière : Taxation en France

19 avril 2021

En France, la plus value-immobilière est la différence entre le prix d’achat et le prix de vente

Abattements et déductions : Les frais d’enregistrement donc les frais notaires après avoir acheté un bien immobilier, les frais de diagnostic qui sont obligatoires, les mains levées d’hypothèque, les frais d’agence immobilière et aussi certains gros travaux que l’on a pu faire sur le bien.

Ces taxations sont importantes et représentant un total de 36,2% du montant du bénéfice :

19% pour l’impôt sur le revenu et 17,2% pour les prélèvements sociaux.

Les majorations sont aussi appliquables si les plus-values dépassent 50.000€. Ensuite si par exemple le propriétaire fait partie des hauts revenus, la taxation peut monter jusqu’à 46,2%.

Les résidences principales ne sont pas soumises à la plus-value. La définition de la plus-value se rapporte à la différence est nette d’impôts si c’est votre lieu de résidence après la vente ou l’achat. Mais pour les résidences secondaires, il peut y avoir des abattements en fonction des durées de détention que l’on peut déduire pour ce bénéfice.

L’IR tombe alors à 0 au bout de 22 ans et les prélèvements sociaux tombent à 0 au bout de 30 ans.

En revanche, ce n’est pas forcément linéaire. De plus, la complexité prend en compte des exonérations en fonction de l’acheteur. Les conditions requises sont sa géocalisation en Europe, son lieu de résidence, les conventions fiscales entre pays, etc.

A Monaco, c’est plus simple car la taxation sur la plus-value immobilière n’existe pas.

Chaque lundi, Jean-Yves Le Graverend, directeur de l’agence John Taylor Monaco fait le point sur l’actualité de l’immobilier dans le Monte-Carlo Business Club sur Radio Monaco.