C’est devenu au fil des décennies un emblème de la pop culture : le skateboard

La fameuse planche de bois, à mi-chemin entre le sport et l’expression artistique, a façonné la culture populaire. Synonyme de liberté, d’indépendance et parfois même de rébellion, le skate a laissé une empreinte indiscutable sur la mode, la photographie, le design, la musique et même le cinéma.

A ses prémices en 1950 aux Etats-Unis, le skate était un passe-temps pour les surfeurs quand les vagues n’étaient pas au rendez-vous. En 1970, ils investissent les piscines vides des riverains californiens lors des sécheresses estivales pour skater, jusqu’à ce que la planche à roulette s’impose comme un signe de contre-culture californienne dans les 70, avant d’envahir les cours de récré  pour son côté hype,  coucou à la génération 90.

Du bitume américain à la consécration olympique, l’objet low-tech n’a cessé de se réinventer sans jamais se faire écraser par la concurrence.

Pour retracer son parcours, Sébastien Carayol et Morgan Bouvant publient aux éditions du Chêne le livre Skateboard Culture rythmé par des entretiens exclusifs avec des figures phares du skate comme le légendaire Tony Hawk, Brian Anderson ou encore Lizzie Armanto. Les plus passionnés se régaleront avec les schémas inclus qui détaillent l’anatomie d’une planche ou encore la réalisation des figures les plus techniques.

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