Comment se détacher de son égo ? Radio Monaco
Pour comprendre le rôle de l’égo, ce vendredi, Lynda Pausé vous propose d’abord de revenir sur l’une des théories de Carl Gustav Jung. Selon lui, il existe trois entités majeures qui constituent la psyché et dont nous dépendons. Il s’agit de la conscience, l’inconscient personnel et l’inconscient collectif. Pour gagner en connaissance de soi et en liberté d’être, il est important d’abord d’assimiler comment nous fonctionnons au niveau psychique.
Les trois pôles de notre psyché
D’abord, zoom sur la conscience, cette partie qui fait face au monde extérieur. C’est donc tout ce que nous percevons de nous. Cela englobe les jugements, les étiquettes, les identifications et les expériences dont nous sommes conscients. On englobe aussi nos connaissances, notre langage, nos raisonnements, nos pensées et nos émotions. Résultat : c’est ici que se forme l’égo. Il agit comme un véritable gardien et décide de ce que l’on garde en conscience et de ce que l’on refoule dans l’inconscient. L’égo représente ainsi notre corps de souffrance, le siège de toutes nos émotions non conscientisées.
Pour rappel la conscience ne représente que 5 à 10% de ce que nous sommes réellement. En effet, elle est sans cesse manipulée par notre inconscient.
L’inconscient personnel & l’inconscient collectif
Tout ce que nous refoulons se niche dans notre inconscient personnel. Les défaites, les traumatismes personnels ou encore les expériences blessantes. Finalement, tout ce qui est dérangeant, honteux, humiliant ou encore traumatique. Ce système nous manipule donc au quotidien.
Enfin, l’inconscient collectif, lui, est le fruit de l’héritage génétique mais aussi le patrimoine de l’humanité. c’est ce qu’il y a de plus profond et de plus inné en nous.
Cet inconscient se rattache à la génétique bien sûr, mais aussi à tout le psycho-émotionnel et culturel. Par exemple, nous savons comment marcher, procréer ou bien reconnaitre la nourriture.
Les archétypes
C’est aussi dans notre inconscient collectif que l’on retrouve les archétypes comme le prince et la princesse. Pour rappel, un archétype est une image codée et universelle.
Par exemple si je vous dis le héros vous allez avoir une image précise avec un comportement associé, peu importe les différences culturelles.
L’égo et le soi sont aussi deux archétypes. L’égo est ce que nous pensons être, le soi tout ce que nous sommes. Ainsi, pour cheminer vers soi il est important de passer de la structure égotique à la réelle découverte de nous-mêmes. Donc, si nous souhaitons entamer un réel travail, il est conseillé de stopper le jugement de soi et toutes les identifications. Parce qu’à force, ces étiquettes deviennent des vérités. Lynda suggère aussi de méditer pour apprendre à ralentir et à observer son égo. Autre piste : la rédaction de lettres de libérations émotionnelles.
Plus nous libérons, plus nous laissons la place au Soi.