Juger : et si c'était mauvais pour la santé ? Radio Monaco
A chaque fois qu’on juge, on active notre système de comparaison et on rentre automatiquement dans le système nerveux sympathique qui met notre corps en alerte et nous place en « vigilance ».
Dès qu’on juge, on se décentre, puisque la priorité est de rester focus sur l’extérieur pour voir s’il n’y a aucun élément de « danger » et être en capacité de réagir. Ça crée un cocktail hormonal peu bénéfique entre noradrénaline, adrénaline et cortisol. Et ça nous fait passer en mode survie.
A force d’activer le système nerveux parasympathique à haute dose, on finit par bloquer notre capacité à réfléchir et à se recentrer.
En clair, les jugements viennent uniquement titiller notre sécurité intérieure et nous placent en vigilance et ce n’est jamais à partir de cet espace là qu’on crée une vie harmonieuse et apaisante.