Le match : voiture électrique ou voiture thermique ?! Radio Monaco
Les idées reçues sur la voiture électrique
A ce jour, elle a la cote entre les publicités qui vantent le zéro émission à l’échappement. Sans oublier les politiques gouvernementales qui encouragent le développement des voitures électriques. Il est donc aisé de croire que l’électrique est forcément plus vert. Mais cette vision mérite d’être nuancée. Effectivement, les électriques ne rejettent pas de gaz à effet de serre quand elles roulent. Une fois en circulation, le match est clairement à leur avantage. Mais cette donnée. ne suffit pas pour analyser l’impact environnemental d’un produit.
Il faut faire appel à l’ACV. L’analyse du Cycle de Vie est indispensable. Cette méthode d’évaluation quantifie tous les impacts environnementaux d’un service ou d’un produit. Et ce, tout au long de sa vie !
Elle s’intéresse ainsi aux matières premières extraites pour la fabrication, aux procédés également incluant parfois des produits dangereux.
Les impacts pendant l’utilisation et enfin la fin de vie du produit.
Le match entre électrique et thermique
Si la voiture électrique marque un point pendant la phase d’utilisation, ce n’est pas le cas sur les autres phases de son cycle de vie.
Quand on zoome sur les batteries, on s’aperçoit que pour leur conception il faut utiliser des matières premières peu abondantes. Par exemple, le lithium, le cobalt et le nickel – sont extraites à un rythme de plus en plus élevés alors que les réserves disponibles sont limitées. Le cuivre est aussi largement utilisé, alors que c’est un matériaux contraint. Selon l’Institut Française du pétrole et des énergies nouvelles, d’ici 2050, 90% des ressources de cuivre seront extraites.
A cette pression sur les ressources s’ajoute que l’extraction de ces matériaux demandent énormément d’eau. L’impact écologique est donc considérable.
A qui revient le point pendant la phase de fabrication ?
La fabrication des batteries utilisent des procédés très gourmands en énergie. Ainsi, à la sortie d’usine le point revient la voiture thermique. Mais selon une étude du MIT en fonction des modèles, il faut parcourir entre 20 000 et 60 000 kilomètres pour compenser l’empreinte carbone de la fabrication d’une voiture électrique.
Enfin, pour la dernière partie du cycle de vie, le recyclage des batteries reste un point sensible qui impacte négativement leur bilan écologique.
Mais pour finir sur une note positive une société finlandaise a développé une technologie. Elle permet de recycler les batterie de manière durable, notamment en récupérant 95% des métaux !
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