Le nouveau podcast de Monaco Info présenté par Geneviève Berti

L’invitée du club Radio Monaco aujourd’hui. Geneviève Berti, directrice de la communication du Gouvernement Princier. 

Nous avions envie de vous recevoir pour parler d’un projet qu’on a beaucoup aimé. C’est le podcast de Monaco Info que vous animez. Monaco Info, jusque là, c’était une chaîne de télévision, une présence accrue en vidéo sur les réseaux sociaux notamment. Pourquoi avoir fait le choix, finalement de gommer l’image au profit de la voix avec ce podcast?

Je pense qu’on n’a pas gommé l’image mais on a ajouté une façon de parler de Monaco, de s’intéresser à Monaco à la panoplie globale de Monaco Info. C’est né de l’idée qu’aujourd’hui, une télé, c’est de la production vidéo, mais c’est surtout du contenu…  et ce contenu, il faut qu’il soit accessible à tous ceux qui le souhaitent, là où ils veulent, comme ils veulent. Alors parfois, la vidéo c’est l’idéal mais parfois ça ne l’est pas.

En plus, c’est dans l’air du temps et il y avait de la place pour ça.

Quelle est la cible ? Quel est l’usage souhaité de ce podcast ? Par exemple, on prend sa voiture, on l’écoute avec le smartphone pendant une heure parce qu’il dure en moyenne entre quarante-cinq minutes et une heure.

Oui, entre quarante et cinquante minutes : la première idée du podcast, c’était de dire qu’on n’est pas « timé » parce que sur tous les autres contenus, et en particulier en télé, on a toujours un espace temps. On sait qu’on a cinq minutes, on ne peut pas les dépasser. Il faut passer à autre chose derrière. Là, on s’est dit on ne veut pas être « timé », donc la conversation dure, en fonction de l’alchimie, en fonction de ce que l’interlocuteur a envie de dire aussi. Ce n’est pas une interview, c’est une conversation.

C’est une conversation ?

Ce qu’on voulait faire, c’était passer un moment avec nos invités. On ne voulait pas leur faire dire quelque chose en particulier, ou les interroger sur quelque chose en particulier. On avait envie de passer un moment avec eux. On s’est inspiré un peu de ce qu’a fait Yan Anthony Noguès avec le film “Rainier III par lui-même”. On s’est dit il y a plein de gens comme ça qu’on croise, qu’on voit. On est abrévié de contenus, de photos avec ces gens là, on se dit qu’on les connaît, mais en fait pas vraiment.

Donc l’idée de passer un moment avec eux, c’était ça, c’est de dire Ok, on va boire un café, on discute.

C’est un moment assez intime ?

Dans le set up, c’est intime. Je dirais plutôt intimiste, c’est  préservé. Avec l’invité, on est juste tous les deux seuls. Il y a personne dans la pièce. Et je crois justement que le fait qu’il n’y ait pas de vidéo, ça rajoute un côté intimiste à la conversation.

Alors comment vous choisissez vos invités? Quel est le spectre? On a vu des membres de la famille princière qui sont venus,  également des sportifs, la présidente de la jeune chambre économique… Comment est-ce que vous les choisissez?

L’avantage avec Monaco, c’est que ceux qui font Monaco  sont nombreux. Ils sont à peu près dans tous les secteurs d’activité qu’on peut imaginer, et ils ont des horizons tous très différents. Pour être tout à fait honnête, on les choisit un peu en fonction de la parité. On a envie qu’il y ait autant d’hommes que de femmes. Donc souvent on discute entre nous. On se dit il faudrait des femmes.

On les choisit aussi en fonction parfois d’une certaine actualité, d’une possibilité. On les choisit surtout pour permettre à ceux qui ne connaissent pas suffisamment Monaco de comprendre à quel point notre société est diverse, avec des jeunes, des moins jeunes aussi parfois, mais toujours des personnes brillantes.

Comment on s’abonne au podcast de Monaco Info ?

Vous allez sur Spotify, Deezer, Apple Podcast aussi en passant par Ausha c’est le plus facile puisque ça concentre tous les podcasts. Par exemple, vous tapez sur Deezer dans le menu de recherche “Monaco Info, le podcast” et tout est là.

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