Le syndrome d'anniversaire en psychogénéalogie Radio Monaco
Le syndrome d’anniversaire découle de la psychogénéalogie. Anne Ancelin Schützenberger a posé les fondements de la psychogénéalogie dans les années 1970. Son but : découvrir les évènements qui, chez nos aïeux, peuvent avoir une résonance avec nos propres difficultés.
Qu’est ce qu’un syndrome anniversaire ?
C’est une répétition inconsciente qui intervient autour de la date anniversaire à laquelle elle se rattache. L’évènement traumatique d’origine va alors impacter les descendants du clan. Certains conflits et certaines blessures psychiques finissent par atteindre plusieurs membres de la famille. Le plus souvent cela concerne tout ce qui ne se disait pas ou ne pouvait se dire. Il peut s’agir de maladies honteuses, ou encore de dettes, de fausses couches et de suicides. En clair « ce qui n’est pas guéri est transmis ». Ainsi selon la psychogénéalogie nous sommes tous liés inconsciemment à nos ancêtres. Ils nous lèguent le poids des secrets, des drames et des deuils qu’ils ont vécus.
Comment sortir du syndrome anniversaire ?
Il est important de se souvenir que nous ne sommes pas responsable du vécu de nos ancêtres. En revanche, on peut investiguer et détecter ce qui se joue autour d’un syndrome d’anniversaire grâce à un psychogénéalogiste.
Le professionnel réalise un arbre généalogique, le génosociogramme. Il s’établit sur quatre à six générations. Cet arbre intègre les dates traditionnelles en lien avec les naissances, mariages ou décès. Mais aussi tous les évènements en lien avec des angoisses ou des traumatismes. On peut citer par exemple des unions cachées, des loyautés familiales ou encore des actes incestueux.
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