Les dessous d’une rédaction portées sur grand écran avec Vivants

Un long métrage signé Alix Laporte, à qui on doit Angèle et Tony, ou encore Dernier coup de marteau. Ancienne reporter cameraman à l’agence CAPA, la réalisatrice retranscrit un peu de ses souvenirs journalistiques.

Vivants met en scène Gabrielle, incarnée par Alice Isaaz, qui débarque dans une agende de presse en charge d’une prestigieuse émission de grand reportage. La jeune femme, BTS audiovisuel en poche et ex guide de montagne, se lance à la conquête des sommets audiovisuels.

Et c’est Vincent, Roschdy ZEM, le redac chef qui lui donne sa chance en tant que stagiaire.

La jeune caméraman nous transporte alors dans une rédaction en pleine ébullition où jeunes pousses passionnés et vieux briscards de l’investigation se télescopent. Alix Delaporte dépeint surtout les contraintes de l’audimat subit par les journalistes qui essuient aussi bon nombre de restrictions budgétaires.

Armée d’une grande tendresse, la réalisatrice projette sur écran géant les déceptions, les compromis, la vie privée souvent reléguée au second plan de toutes cette joyeuse équipe de journalistes, bien décidés à prendre le bon virage pour se réinventer et pour que le journalisme ; et particulièrement le journalisme d’investigation survive.

VIVANTS, dans les salles obscures

LE MORNING