Prendre la parole en public : ça s’apprend ! Radio Monaco
Prendre la parole en public c’est un réel défi pour certains ! Ça peut devenir une source de stress immense voire paralysante selon les personnalités. A l’instar des sportifs qui s’entrainent et se préparent, la prise de parole en public nécessite un certain entrainement. C’est une bonne nouvelle puisque cela signifie que ça s’apprend.
Comment expliquer cette peur paralysante ?
Assez généralement, c’est lié à une anxiété anticipatoire de la situation couplée à une tendance à l’évitement. L’anxiété anticipatoire va se déclencher dès que l’intervention est fixée. Elle peut aussi surgir avant toute situation où une prise de parole en public est possible, par exemple dans le cadre d’une réunion professionnelle. Cette peur peut s’exprimer de façon différentes.
Certaines personnes se mettent à balbutier ou à débiter beaucoup trop rapidement leurs contenus. Au contraire, d’autres perdent totalement la capacité de parler. Sans oublier les sensations physiques comme l’accélération du rythme cardiaque, les tremblements ou les sudations.
Prendre la parole en public confronte à de nombreuses craintes. La peur de l’inconnu, la peur d’être illégitime, la peur du regard des autres ou encore la peur de l’échec.
Step by step !
Première étape indispensable avant de prendre la parole en public : respirer. Se concentrer sur sa respiration permet de détourner son attention du stress et des scénarios que l’on se joue mentalement.
Si vous ne vous sentez pas à l’aise face à un public, apprenez à travailler votre posture et votre regard. Vous pouvez, par exemple, balayez le public du regard et accompagner votre discours par des gestes.
Côté posture : il est conseillé de se tenir bien droit, les pieds bien ancrés au sol. Si vous ne savez pas comment occuper vos mains, munissez-vous d’une bouteille d’eau, d’un stylo ou autre.
Lynda suggère également d’identifier une personne ressource dans l’assemblée. Quelqu’un que vous connaissez ou pas, mais qui vous inspire de la bienveillance.
Et rappelez-vous : nous sommes humains donc faillibles !