La biodiversité : comprendre pour mieux protéger Radio Monaco
My Positive Impact est de retour.
Chaque lundi, Florent Favier zoome sur l’environnement, l’écologie et les bons gestes à adopter.
Aujourd’hui, coup de projecteur sur la biodiversité. Elle est d’ailleurs plus que jamais d’actualité à l’occasion du Congrès Mondial de la Nature de l’UICN à Marseille. Ce RDV a lieu tous les 4 ans à l’initiative de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Il réunit les acteurs politiques, institutionnels, associatifs et économiques du monde entier.
Objectif : les engager à mettre en œuvre des solutions et prendre les bonnes décisions pour la biodiversité.
Cette année, le Congrès Mondial de la Nature accueille également le grand public avec l’Espace Génération Nature ouvert à tous.
La biodiversité : qu’est ce que c’est ?
D’abord il est essentiel de la définir, pour, ensuite la préserver. Donc, la biodiversité c’est l’immense variété des espèces animales et végétales qui existent sur Terre, sur et dans le sol, dans l’eau et dans l’air.
Ce terme englobe les milieux dans lesquels vivent ces espèces (forêt, lacs, déserts…) et les relations complexes d’interdépendance qu’ils ont entre eux.
La biodiversité c’est donc le lien qui unit toutes les formes de vie de notre planète !
D’ailleurs, l’être humain dépend intégralement de cette biodiversité.
Quelles sont les menaces qui pèsent sur la biodiversité ?
La nature a longtemps été considérée comme un puits sans fond à notre disposition. Pourtant, elle a ses limites et les chiffres le prouvent.
Il n’est pas un milieu ou une espèce, sur terre comme en mer, qui échappe à notre voracité. En 40 ans, 70% des vertébrés sauvages ont disparu ainsi que 60% des oiseaux d’Europe.
Alors, la bonne nouvelle c’est que chacun peut limiter son impact en faisant des choix éclairés.
Premièrement en consommant moins, mais mieux. Acheter local et de saison est aussi un bon pas. Sans oublier de limiter les emballages.
En matière de biodiversité, les labels bio ou d’agriculture raisonnée ont une utilité concrète. En effet, l’utilisation de substance chimiques, toxiques pour les animaux et végétaux, y est restreinte voire interdite. !
Si vous avez un jardin ou un balcon, vous pouvez mettre des plantes dites mellifère, bonnes pour les insectes pollinisateurs.
Pourquoi pas miser sur un compost pour rendre à la nature une partie de ce qu’on lui prélève.
A l’échelle individuelle, cela semble peu mais à l’échelle d’un continent, l’impact sera indéniable !
My Positive Impact c’est le lundi sur Radio Monaco Feel Good
Tous les podcasts de Florent Favier à découvrir juste ICI