Rennes fait la chasse aux grands panneaux publicitaires

La ville de Rennes veut supprimer les grands panneaux publicitaires qui polluent le paysage urbain. D’autres villes, comme Grenoble, ont déjà pris cette initiative. C’est l’Info en plus de Nathalie Michet.

Un grand ménage estival se profile à Rennes. À partir du 12 juillet, la cité bretonne va retirer tous les grands panneaux publicitaires accusés de polluer voire de défigurer le paysage. Les équipes municipales vont avoir du travail : il y en a 74 à démonter dans l’espace public et pas moins de 300 dans le domaine privé.

On parle ici des panneaux en 4×3 d’une surface de 8 ou 12 m². Dans certaines zones, ils laisseront place à des panneaux plus petits destinés à soutenir l’activité économique locale. À d’autres endroits, la Mairie prévoit de libérer la vue ou de remplacer les grands panneaux par des arbres.

Grenoble, pionnière !

Rennes n’est pas la première grande ville française à passer à l’acte. En effet, Grenoble avait montré la voie dès 2015. Aujourd’hui 90% du territoire de la commune échappe à la publicité. Le Maire écologiste de la ville, Eric Piolle, défend une stratégie d’embellissement du paysage urbain mais aussi une mesure destinée à combattre le consumérisme.

Lille a adopté la même démarche en 2022 puis Nantes en 2023. La ville de Lyon s’y met en ce moment avec l’objectif de supprimer 60 à 90% des panneaux publicitaires d’ici 2026. Du côté de Paris, on a commencé dès 2017 à remplacer les supports les plus imposants mais la publicité dans l’espace publique représente encore 40 millions d’euros de recettes annuelles pour la capitale française. Plus près de chez nous, Nice a commencé en 2022 à restreindre la publicité sur panneaux numériques afin de réduire la consommation d’électricité.

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