La timidité : personne ne nait timide Radio Monaco
Coup de projecteur sur la timidité, une thématique à l’honneur ce mois-ci avec Kévin Finel, co-fondateur de la plateforme de contenus Psychonaute, pour apprendre l’autohypnose.
Qu’est ce la timidité ?
Ce sont tous ces moments où vous n’osez pas être vous-même. Ces instants où vous vous sentez bridé, limité, voire freiné.
Cela peut être lié à des peurs : comme celle d’être jugé ou incompris.
En effet, la timidité n’a rien de linéaire. C’est pourquoi, dans l’urgence, les timides vont l’oublier pour réagir et passer à l’action. Elle peut aussi être plus forte à certains moments selon les peurs auxquelles elle est liée.
Si ce qui vous importe est le regard des autres, toute situation d’exposition va vous mettre mal à l’aise. Il vous sera difficile voire insurmontable alors de prendre la parole en public.
En revanche, il est important de souligner que la timidité n’est pas seulement un défaut. Elle apporte aussi des qualités comme l’empathie et l’écoute.
La timidité prend racine dans l’enfance. Dans cette période où il faut trouver l’équilibre entre les codes moraux et sociaux et son identité. Un âge aussi où l’on peut subir régulièrement des moqueries et des critiques.
Finalement, la timidité est un trait plus acquis que inné. Personne ne nait timide. Par ailleurs, introverti et timide sont des notions très différentes.
La figure du juge intérieur
Au fil des années, l’enfant va se construire un juge intérieur. Au début, les codes moraux et sociaux sont extérieurs. En grandissant, l’enfant va finir par se les approprier et donne naissance au juge intérieur.
Evidemment, il s’agit d’une image, d’une représentation inconsciente. Ce juge n’a rien de très « feel good ». Il s’installe et commence à dialoguer avec vous. Il finit par devenir une figure importante. Une personne timide va tenter de plaire à ce juge ou en tout cas d’éviter ses critiques.
C’est à dire éviter toute situation jugée périlleuse ou inconfortable. Cela engendre le repli sur soi.
Ce juge a été construit de toute pièce par l’enfant ou l’adolescent. Il peut donc à tout moment le destituer. A condition de le conscientiser, de comprendre qu’il est bel et bien présent. Dans ce cas-là, l’hypnose ou l’autohypnose peuvent ouvrir des portes.
Kévin Finel vous dévoile ses astuces pour destituer votre juge intérieur.
Ensuite, découvrez toutes les chroniques de Kévin Finel..