Sobriété ou frugalité : désapprendre l'addiction au superflu Radio Monaco
La sobriété est sur toutes les lèvres à l’heure où la crise énergétique et écologique grossit ! Elle apparait surtout comme l’un des remèdes. Pourtant, certains craignant que ce terme cache un concept adouci de décroissance ! Le point avec Florent Favier, conseiller en transition environnementale.
La sobriété choisie : une solution ?
La sobriété choisie apparait moins violente qu’une sobriété subie ! A ce jour, aucun politique ne nous prépare à une décroissance volontaire. Il s’agit surtout d’apprendre à faire autant avec moins. L’anticiper, la choisir et la programmer semble ainsi moins brutal que de la subir un jour de plein fouet.
Florent prend un exemple extrêmement parlant ! Imaginez : votre patron vient vous voir pour échanger à propos de votre salaire. Il vous annonce qu’il doit le baisser de 0,25% tous les moins pendant 10 ans. Cela reste douloureux, mais certainement beaucoup moins que s’il venait vous informer dans 10 ans pour vous annoncer une baisse salariale de 30% du jour au lendemain.
Ainsi, appliquer la sobriété choisie signifie renoncer à certains aspects de notre confort actuel. En revanche, ce renoncement se fait de manière très lente ! Evidemment, choisie ou subie, la sobriété risque de déstabiliser notre société. Pourtant, ce sera certainement l’occasion de voir jaillir de formidables idées et innovations pour vivre tout en préservant la planète !