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Le brossage à sec : idéal pour la détox printannière Giulia Testaverde
Le 8 mars, journée internationale de défense des droits des femmes, permet de mesurer le chemin parcouru grâce aux luttes féministes, notamment depuis le début du 20e siècle. Toutefois, c’est aussi l’occasion de souligner les blocages patriarcaux qui persistent au sein de la société. Pour en parler, nous recevons Céline Cottalorda, la déléguée interministérielle pour la protection et la promotion des droits des femmes.
Ce n’est ni une fête, ni une édition bis de la Saint-Valentin et encore moins une journée de soldes… Ce mardi 8 mars, nous célébrons dans le monde entier la journée de défense des droits des femmes. Les organisations syndicales parlent même d’une « journée de lutte ». Cette formule permet en effet de valoriser la combattivité de celles qui ont réussi, depuis le début du XXe siècle, à faire progresser les droits des femmes au sein de la sphère domestique, sur la scène politique, dans l’espace public, dans l’éducation et dans la sphère professionnelle.
Pour autant, les inégalités ont la peau dure. Ainsi, selon l’Insee, les femmes gagnent toujours 22% de moins que les hommes et elles sont surreprésentées dans les métiers dits de “première ligne” et mal rémunérés: dans les services de soin, chez les aide à domicile, ou encore dans les supermarchés. Ecartelées entre la vie de famille et l’envie de s’investir dans leur carrière, seules 17% des Françaises occupent un poste de cadre, contre 22% pour les Français. De même, dans le secteur privé, la part des femmes salariées baisse au fur et à mesure que l’on progresse dans l’échelle salariale, et cette baisse s’accentue au niveau des plus hautes rémunérations.
A Monaco, une étude doit être publiée prochainement par l’IMSEE afin de mieux connaître les inégalités de genre au travail, notamment en ce qui concerne les écarts de salaire. En attendant, la Principauté tente d’avancer pour réduire les discriminations à l’égard des femmes. Il va ainsi du statut de « chef de foyer » qui n’était accordé qu’aux hommes jusqu’en 2018, et qui ouvre les droits notamment aux allocations familiales et à l’assurance maladie pour les enfants. Depuis, une réforme a été adoptée pour accorder ce statut aux femmes, mais uniquement à celles qui occupent un poste de fonctionnaire ou d’agent de l’Etat. Pour les salariées du privé, les discussions sont toujours en cours.
Autre particularité en Principauté: l’IVG n’a été dépénalisé qu’en 2019. Jusqu’à cette date, l’avortement n’était autorisé que dans les cas de viol, de grossesse à risque pour la femme et de cas de troubles irréversibles pour le foetus. Les autres femmes qui choisissaient de ne pas aller au terme de leur grossesse risquaient une peine d’emprisonnement de six mois à trois ans et une amende de 9 000 à 18 000 euros.
Sous l’impulsion du Comité pour la protection et la promotion des droits des femmes, d’autres progrès ont été accomplis à Monaco, notamment pour protéger les victimes de viol et d’agression sexuelle. Dans ce dossier, une nouvelle loi a été adoptée en décembre dernier. Céline Cottalorda, la déléguée interministérielle pour la protection et la promotion des droits des femmes, est notre invitée.
Écrit par: Nathalie Michet
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