Le chef Marcel Ravin très fier pour son équipe d’avoir reçu sa deuxième étoile

25 mars 2022

Ce mardi à Cognac, le chef du restaurant du Blue Bay de Monaco, Marcel Ravin, a reçu sa deuxième étoile au Guide Michelin. Une consécration pour ce travailleur acharné, dont le père ne souhaitait pas voir son fils devenir chef de cuisine.

« Ce serait mentir de dire qu’il n’y a pas eu un sentiment de fierté », déclare le chef du restaurant Blue Bay de Monaco, Marcel Ravin. En effet, le Martiniquais a reçu mardi sa deuxième étoile au prestigieux Guide Michelin, sept ans après la première. Un succès qui le récompense avec son équipe. Une équipe qu’il souhaite mettre en avant pour son travail tout au long de l’année. « Cette maison ne peut pas être ce qu’elle est s’il n’y a pas une équipe derrière. Mon fidèle ami Pascal qui est là depuis l’ouverture, on forme un trio avec Fred. On partage les mêmes valeurs », explique t-il.

« Il n’y a pas de compétition »

Le restaurant Blue Bay appartient à la Société des Bains de Mer de Monaco. De nombreux chefs de prestiges font partis de l’offre de la SBM comme Alain Ducasse ou Yannick Alléno. « Mais il n’y a pas de compétition » affirme Marcel Ravin. « À partir du moment où vous êtes en compétition, vous n’êtes pas dans le vrai. Il y a un objectif, ce qui n’est pas une compétition ! C’est un objectif pour un pays, pour une société. Chaque fois que l’on peut faire quelques choses de bien pour la Principauté et la Société des Bains de Mer, c’est formidable ! Avoir une deuxième étoile, ça tire vers le haut », poursuit le chef.

Une cuisine fusion loin des clichés

« Quand Marcel est arrivé en Métropole, il ne savait pas ce qu’était un artichaut. Son travail permanent, c’est ce qui me plaît chez cet homme », explique Fréderic Darnet, le manager général d Monte-Carlo Bay Resort. Il est arrivé avec un nouveau style de cuisine que la presse qualifie de cuisine fusion. Pourquoi ce nom ? Car Marcel Ravin a réussi à mélanger la cuisine des Caraïbes et celle de la Méditerranée. « C’est donner à peu de personne de savoir fusionner les deux goûts. Vous voyagez en même temps que vous mangez », conclut Fréderic Darnet.