La blessure de l'abandon = le masque du dépendant Radio Monaco
Pour rappel, les blessures émotionnelles naissent dans notre enfance. Pour nous en protéger, nous adoptons des stratégies de défense.
Ces stratégies vont se mettre en place automatiquement à chaque fois qu’un enjeu relationnel les réactive ! C’est pourquoi une blessure = un masque. Ce masque est finalement le produit de notre égo et de ses mécanismes de défense.
Ainsi, la personne qui souffre de la blessure de l’abandon porte le masque du dépendant. Elle a du mal à fonctionner seule et a besoin qu’on s’occupe d’elle…
Qu’est ce que la blessure d’abandon ?
Il faut bien comprendre que la notion d’abandon est large. C’est pourquoi, nous pouvons la ressentir sans avoir été « réellement » abandonné ! Ce ressenti est vécu dans l’enfance et fait suite à l’absence d’un parent ou d’un proche. Cette blessure est liée aussi à une impression d’insécurité ou à un attachement qui n’a pas pu se faire convenablement.
Finalement, cette blessure, nous l’avons tous vécue en quittant la fusion « mère-enfant ».
L’abandon ne constitue pas toujours une blessure. Certains pourront l’accepter avec facilité, pour d’autres, il s’agit d’une réelle souffrance.
Les « symptômes de la blessure d’abandon
Si cette blessure n’est pas cicatrisée, elle peut se réactiver tout au long de notre vie et se manifester par certains comportements. Par exemple, nous souffrons d’une dépendance affective, d’un manque d’autonomie ou d’estime de soi. Une grande peur de la solitude est à noter également ou encore une propension à être attiré par des relations toxiques.
Ce n’est pas une fatalité !
Feel Good news : nous pouvons guérir de cette blessure et s’en libérer.
Première étape : comprendre et accepter cette blessure. On peut poser des mots sur ses ressentis et ses émotions avec bienveillance. C’est la première étape de la cicatrisation.
Ensuite, cap sur sa responsabilité émotionnelle. En cas de blessure d’abandon, on est particulièrement attentif aux retour de l’extérieur avec de l’amour et de la reconnaissance. La responsabilité émotionnelle c’est comprendre qu’on est pas entièrement déterminé par l’appréciations d’autrui. Il est important de développer une autonomie affective.
Apprendre à être seul (e) est également une bonne piste pour repousser sa peur de la solitude !
Enfin, ne pas hésiter à demander de l’aide à un coach ou un thérapeute pour avancer et guérir sereinement.
Pour aller plus loin, vous pouvez découvrir le livre de Lise Bourbeau » Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ».