Listeners:
Top listeners:
Monte-Carlo
100 % Mix DJ
New-York
Night Mood
Deelighted du 16/10/2023
Urban Soul du 05/10/2023 Chris S
Le brossage à sec : idéal pour la détox printannière Giulia Testaverde
Florent Favier, notre expert en transition écologique a décidé de bousculer une idée reçue. Et si les augmentations de l’énergie étaient une bonne chose : quand beaucoup de gens ont du mal à payer leur facture de gaz ou d’électricité n’est-ce pas un peu de la provocation ?
Florent Favier s’est posé la question en partant du principe que nous étions de toute façons rentrés dans une période de « fin de l’abondance ».
Notre Président a en effet reconnu que nous entrions dans une période où les matières premières allaient devenir plus rares. Et dans l’économie de marché, ce qui est rare est cher.
La première, c’est que vivre dans l’abondance est confortable, mais pas indispensable. Au contraire, c’est contre-productif puisque par exemple une énergie ou de l’eau est abondante et bon marché incitent à un gaspillage.
Alors l’augmentation des prix de l’énergie vont sans doute nous amener à considérer la valeur de ces ressources avec plus de considération. Le changement est d’ailleurs brutal pour beaucoup et profondément injuste. Les plus riches ne seront que modérément touchés, tandis que les plus modestes seront lésés.
La seconde réflexion est que la décroissance nous la subissons.
En économie de marché la décroissance serait source d’autant de maux que la croissance serait source de vertus. Mais c’est parce qu’elle fait subir sans anticipation les conséquences d’un effondrement des ressources aux catégories sociales les moins favorisées.
La théorie d’une décroissance choisie, brillamment portée par le jeune économiste Timothée Parrique. Elle démontre qu’en choisissant les secteurs économiques, on entre dans un cercle plus vertueux pour les ressources planétaires comme pour les humains.
Nous savons que le maximum d’extraction de pétrole a déjà été atteint, les stocks ne font que diminuer. Nous estimons la durée de vie de leurs réserves à une cinquantaine d’années, à peu près comme le gaz, et à une centaine pour l’uranium et le charbon.
On va donc nécessairement vers une contraction des ressources d’énergie majeures, considérés jusqu’ici comme abondants.
Écrit par: Estelle Gasse
augmentation écologie économiste énergie feel good florent favier prix
7 rue Gabian,
98000 Monaco
Tel: +377 97 700 700
[email protected]
Écoutez Radio Monaco en FM
Monaco > 98.2
Nice > 95.4
Cannes / Grasse > 103.2
Var / Saint-Tropez > 95.4
En DAB+ à Monaco et à Paris.
© 2023 Radio Monaco. Tous droits réservés.