Ce qui ne va pas entre Monaco et les empires du e-commerce

9 février 2021

Dans son dernier numéro, l’Observateur de Monaco consacre un dossier au e-commerce, et notamment un article aux obstacles que rencontrent les commerçants de Monaco pour accéder aux grandes plateformes mondiales de vente en ligne. “Amazon, eBay: pourquoi ces plateformes bloquent à Monaco ?”, demande le magazine, précisant toutefois que les résidents monégasques, en tant que consommateurs, peuvent eux acheter sans problèmes sur ces marketplaces mondialisées.

La journaliste, Sabrina Bonarrigo, évoque des “noeuds réglementaires” liés aux modes de paiement en ligne. Monaco n’étant pas membre de l’Union Européenne, les commerçants de la Principauté n’auraient aucun moyen de récupérer leur recette s’ils vendaient leurs produits sur Amazon ou Ebay. Ces deux groupes américains “sont des acteurs globaux qui opèrent par territorialité”, explique Diego Bonaventura, le responsable de la cellule Economie Numérique au sein du gouvernement princier.

Les autorités monégasques travaillent toutefois à “trouver des solutions pour résoudre cette problématique”, et l’issue pourrait venir des négociations en cours entre Monaco et Bruxelles sur le projet d’accord d’association entre la Principauté et l’UE.

En attendant, l’Observateur de Monaco rappelle que certains sites de vente en ligne sont bel et bien accessibles aux commerçants monégasques, comme Cdiscount. Le magazine vante également les outils développés en Principauté: DouxVillage, CARLO ou encore EatIn “peuvent être des leviers intéressants pour des actions locales”.