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CÔTE D'AZUR

La plage privée flottante Canua Island tombe à l’eau

today14 juin 2023

Arrière-plan
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Privés des permis nécessaires, les promoteurs de Canua Island renoncent à leur projet. La plage privée flottante avec transat, piscine, suite, bar et autre restaurant ne s’installera pas au large de Mandelieu-La Napoule, cet été.

Le feuilleton aura duré plusieurs mois mais le dernier épisode n’est pas le « happy end » espéré par Jean-Bernard Falco, Marc Audineau et Tony Philp. Les entrepreneurs, co-fondateurs de Canua, ont dû jeter l’éponge et mettre fin aux contrats d’une centaine de personnes recrutées pour la saison estivale. « Malgré un dossier 100% conforme et de nombreuses démarches d’explication », ils n’ont pas reçu les permis nécessaires à l’exploitation de cette plateforme flottante d’un nouveau genre censée s’ancrer à 600 mètres du rivage.  « Un déni de droit et une aberration politique », selon eux.

Aberration politique ou écologique ?

Il faut dire que le projet avait suscité une levée de boucliers quasi-unanime, du Ministre de la transition écologique Christophe Béchu au Président de la Région SUD Renaud Muselier en passant par David Lisnard, maire de Cannes et Georges Botella, son homologue de Théoule-sur-Mer.

Seul contre tous, Sébastien Leroy, lui, soutenait Canua. Aujourd’hui, le maire de Mandelieu-La Napoule dénonce un immense gâchis et regrette « une décision politicienne inepte qui coûtera 100 emplois, 770 000 euros au budget de la région et 2,5 millions à la Banque Publique d’Investissement ». Selon lui, « le gouvernement a préféré satisfaire les caprices politiques du Président de la région SUD, soutien politique affiché de la majorité présidentielle en jouant la montre dans la délivrance de l’autorisation d’armement du navire ». Sébastien Leroy déplore « le manque de clairvoyance de l’Etat sur cette innovation écologique 100% française qui laisse entrevoir ce que sera le yachting et la plaisance du 21ème siècle ».

L’association Syllau, elle, se dit « libérée d’un poids ». Près de dix-huit mille personnes avaient signé sa pétition. Terre Bleue, une autre association locale, est elle-aussi sans doute très soulagée. Selon Hélène Granouillac, présidente de Terre Bleue, Canua aurait eu « un impact absolument terrible sur les milieux qu’on cherche à protéger ».

 

 

 

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Écrit par: Jean-Christophe Sanchez


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