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Le bitume face au changement climatique

today11 mars 2024

Arrière-plan
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Alors que l’adaptation au changement climatique est devenu un enjeu incontournable pour notre futur, les villes ont un rôle à jouer dans la transition écologique. Ce lundi, coup de projecteur sur un rapport du Cerema qui proposent plusieurs solutions pour réduire l’impact du réchauffement climatique. Ça passe notamment par le fameux bitume.

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    Le bitume face au changement climatique Florent Favier

Qu’est ce que le Cerema ?

Il s’agit d’un établissement public de l’Etat qui a pour vocation d’aider les collectivités à s’adapter au changement climatique. Implanté au coeur des territoires, le Cerema bénéficie d’une connaissance historique des problématiques et contextes locaux pour améliorer, in fine, le cadre de vie des citoyens. Et c’est justement cette proximité qui lui permet de proposer des solutions sur mesures à destination des acteurs des territoires. Il est donc habilité à fournir des expertises sur les transports et la mobilité, les infrastructures, les bâtiments, les littoraux, les risques…

Le Cerema et le bitume

Conformément à son champ d’expertise, le Cerema s’est penché sur le sujet des infrastructures de voiries urbaines. Il ambitionne de capitaliser sur des solutions innovantes déjà existantes ou en cours d’expérimentation  pour les déployer à plus grande échelle. Son dernier rapport présente une sélection de clefs concrètes via des fiches synthétiques. Ces documents sont tous assortis d’une analyse des enjeux. Le rapport dresse aussi la liste des avantages ou encore des points de vigilance à garder en tête !
Parmi les pistes proposées, même si toutes ne sont pas forcément dans ce rapport, on peut citer le réaménagement des parkings. L’intégration aussi des eaux pluviales aux aménagements notamment végétaux en intégrant des réservoirs d’eau dans les chaussées. Sans oublier la perméabilisation des sols pour faciliter l’infiltration des eaux de pluie.

Ce sont des solutions facilement reproductibles pour agencer nos infrastructures urbaines aux conditions climatiques en évolution.

Les effets délétères de l’artificialisation des sols

Le goudron est utilisé pour recouvrir nos routes, même si aujourd’hui il a été largement remplacé par le bitume. Tous deux sont issus de ressources fossiles, ce qui reste un mauvais point pour le climat.  Si au fil des années, le bitume a remplacé le goudron, c’est parce que ce dernier contient beaucoup d’Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques.  Les HAP sont classés cancérigènes en France et ne sont plus utilisés depuis plusieurs décennies. Le bitume en contient également mais en quantités beaucoup plus faibles.

Si on revient au réchauffement climatique, béton et bitume ont le gros inconvénient d’emmagasiner la chaleur toute la journée. Ils la libèrent ensuite quand la nuit tombe ce qui fait grimper les mercures. A l’inverse, les sols naturels demeurent plus frais et conservent l’humidité.

Ailleurs, dans le monde des solutions innovantes explosent pour insuffler plus de fraicheur. La ville de Los Angeles aux États-Unis a coloré ses rues de blanc pour lutter contre la chaleur ambiante. Cette couleur renvoie les rayons du soleil, alors que le bitume noir en attire entre 80 et 95%. Cette technique a permis de faire chuter d’environ 7 degrés la température du sol.

En France, la Haute-Garonne expérimente le bitume bio pour des routes plus propres et plus vertes. Paris, pour sa part, a misé sur un bitume anti-bruit et îlot de chaleur.

L'équipe

Écrit par: Giulia Testaverde


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