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Le sommeil du tout-petit : une histoire de confiance ?

today10 avril 2024

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Quand on devient parents la question du sommeil de son enfant s’impose très vite. Pilier indispensable à la bonne santé du tout-petit, la pression sociétale autour du sommeil est parfois écrasante pour les nouveaux parents. Il existe deux périodes charnières pour comprendre au mieux les besoins de son enfant. Décryptage avec Agnès Guénin, psychomotricienne et accompagnante parentale.

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    Le sommeil du tout-petit Agnès Guénin

Le sommeil : deux étapes distinctes

Il est important de bien distinguer deux étapes clefs dans le développement de l’enfant en lien avec son rapport au sommeil. A savoir : avant l’acquisition de la motricité volontaire et après. En général un bambin, couché sur un tapis sur le dos, va apprendre à se retourner seul entre trois et cinq mois. Avant ce développement, le bébé dort de façon fractionnée avec des cycles courts. Il a évidemment besoin d’aide pour dormir ou se rendormir.
Quand il passe à la motricité volontaire, donc qu’il est capable de changer de position seul, l’enfant peut commencer à s’endormir de manière autonome. A condition que plusieurs critères soient favorables.

Les pleurs : l’interprétation de l’adulte

Agnès Guénin le rappelle : les pleurs d’un bébé ne sont pas toujours synonymes de douleurs ou d’angoisse. C’est parfois un simple signalement de ses changements d’état. Un tout-petit vit énormément de stimulations diverses au fil des jours. Répondre rapidement, de façon régulière et sur la durée aux pleurs du nourrisson est indispensable pour ériger un cadre sécurisant !

Cauchemars VS terreurs nocturnes

Pour rappel, un nourrisson a un sommeil agité les premiers mois. Il peut dormir tout en faisant des grimaces ou encore en ouvrant les yeux. Dans ce cas précis, il ne faut pas intervenir au risque de couper son sommeil.
Les cauchemars et les terreurs nocturnes apparaissent entre 18 et 24 mois. Les terreurs nocturnes surviennent en première partie de nuti. Une heure après s’être endormi, l’enfant peut se mettre à crier voire à hurler. Le parent n’a pas forcément besoin d’intervenir. Par contre, il faut s’assurer de la sécurité de l’enfant pour ne pas qu’il se fasse mal involontairement.
Les cauchemars, quand à eux, surviennent en deuxième partie de nuit, généralement après minuit. Le parent peut rassurer son enfant avant de lui proposer de retrouver les bras de Morphée.

Les recommandations sur le sommeil

Pour rappel, l’OMS recommande de partager la même chambre que son bébé les six premiers mois de sa vie pour des raisons de sécurité. C’est ce quo’n appelle le « cododo ».
Concernant le « cosleeping », le fait de partager son lit avec son bébé, il est primordial de respecter toutes les conditions de sécurité. Elles sont nombreuses et difficiles à toutes cocher. Ainsi, cette piste est envisageable si les parents ne sont pas trop fatigués, ne fument pas, n’ont pas bu d’alcool. Il ne doit pas y avoir de couette, ni d’oreiller dans le lit, qui lui doit être collé à un mur. Le bébé doit dormir sur le dos, sur un matelas ferme sans aucun élément susceptible d’entraver sa motricité.

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Écrit par: Giulia Testaverde


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