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CÔTE D'AZUR

Une pause grandiose au Jardin exotique d’Èze

today17 juillet 2024

Arrière-plan
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©Thierry Beauvilain Ouvrard BBO Studio
Le Jardin exotique d’Èze offre une vue splendide sur la mer et Saint-Jean-Cap-Ferrat. ©Thierry Beauvilain Ouvrard BBO Studio

Situé au sommet d’Èze-Village, le Jardin exotique offre un panorama à couper le souffle sur la Riviera française. Créé an 1949 avec l’aide de Jean Gastaud, père du Jardin exotique de Monaco, le site a accueilli l’an dernier 510 000 visiteurs.

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    Une pause grandiose au Jardin exotique d’Èze Carnet de l'été - Nathalie Michet

Les adeptes d’Instagram et de TikTok savent bien que c’est un spot immanquable pour faire le plein de likes. Perché au-dessus de la mer à 429 mètres d’altitude, le Jardin Exotique d’Èze offre un point de vue imprenable sur la Riviera. Construit dans les ruines d’un ancien château médiéval détruit par Louis XIV en 1706, le site fait le bonheur des vacanciers et des amateurs de botanique depuis plus de 70 ans .

« Au début du XXe siècle, il y avait seulement une buvette au milieu des rochers mais les touristes étaient déjà présents. C’est l’ancien maire de la ville, André Gianton, qui décide de créer le jardin en 1949. À l’époque, c’est le seul jardin exotique de France puisque celui de Monaco (ndlr: ouvert en 1931) ne se situe pas en France » , souligne Patrick Le Tiec, responsable de l’Office de tourisme d’Èze. André Gianton fait d’ailleurs appel à Jean Gastaud, père du Jardin exotique de Monaco, pour l’aider dans son projet.

 

©Thierry Beauvilain Ouvrard BBO Studio
Initialement, le jardin exotique comprenait uniquement des plantes grasses, des euphorbes et des cactus. ©Thierry Beauvilain Ouvrard BBO Studio
Au royaume des succulentes

Exposé plein sud et très pentu, le promontoire rocheux permet aux agaves, cactus, aloès et autres euphorbes succulentes d’Afrique du Sud de s’épanouir pleinement. « Ce sont des plantes qui développent des stratégies pour résister à la chaleur et à la sécheresse. Par exemple, les épines des cactus ce sont des feuilles qui se sont asséchées pour limiter l’évaporation de l’eau et protéger la plante » , détaille notre guide.

 

Toutefois, au fil des décennies, des espèces d’autres contrées font leur apparition. Ainsi, sur la face Nord, on trouve aujourd’hui un jardin méditerranéen où il fait bon prendre le frais. « On trouve des lavandes, du romarin, des prêles, du pistachier lentisque, de la myrte qui a une odeur très riche, décrit Patrick Le Tiec. On a aussi des plantes qui viennent d’ailleurs mais qui aiment l’ombre, comme les fougères arborescentes de Nouvelle-Zélande et le papyrus » .

©Nathalie Michet/Radio Monaco
Patrick Le Tiec, responsable de l’Office de tourisme d’Èze, nous fait visiter le Jardin exotique. ©Nathalie Michet/Radio Monaco
Détente et contemplation

Côté ouest, en contrebas des ruines du château, les visiteurs peuvent se prélasser sur les chaises longues au-dessus d’un bassin. « On appelle ça l’espace contemplatif ou l’espace zen. C’est un endroit isolé avec des plantes tropicales. On a par exemple des cycas ; des plantes contemporaines des dinosaures (…) C’est un endroit très agréable, face à la mer. On ne voit pas le temps passer » .

Au sommet du jardin, après l’effort physique de l’ascension, la magie opère. Le panorama tant attendu nous tend les bras. Quasiment 360 degrés de bleu azur, de la Tête-de-Chien de la Turbie, à l’Est, jusqu’au massif de l’Estérel à l’ouest. « Le matin en hiver, on voit même la Corse ! Et par temps clair, à l’ouest, on voit jusqu’à Saint-Tropez » , nous promet le responsable de l’Office de tourisme. 

©Thierry Beauvilain Ouvrard BBO Studio
Vue depuis le Jardin exotique d’Èze. ©Thierry Beauvilain Ouvrard BBO Studio
Des grottes cachées

La botanique et le paysage ne sont pas les seuls atouts du site. Le Jardin exotique d’Èze jouit également d’une touche de mystère. Lorsqu’on se trouve dans le jardin méditerranéen, on aperçoit une cavité. « En fait, ce sont des grottes qui courent sous le rocher. C’est typique des massifs calcaires » , nous apprend Patrick Le Tiec. Aujourd’hui muré, le réseau de grottes a fait le bonheur des enfants du village jusque dans les années 1960. Pour ne rien gâcher, ces grottes font l’objet de légendes, racontées en particulier par  Charles-Alexandre Fighiera.

Autre charme : les statues de Jean-Philippe Richard. 17 sculptures de bronze et de terre cuite jalonnent le parcours. Toutes représentent des femmes qui semblent sortir de la roche. Délicates et poétiques, ces silhouettes élancées ont toutes un prénom. Barbara, Chloé ou Mélisandre contribuent discrètement à la beauté des lieux. L’une d’elles, Charlotte, tire ses traits d’un personnage connu dans le monde entier : le Petit-Prince . S’il avait atterri dans ce fascinant jardin, le petit bonhomme d’Antoine de Saint-Exupéry aurait sans doute, comme nous, eu un coup de foudre.

©Nathalie Michet/Radio Monaco
La sculpture Charlotte, de Jean-Philippe Richard, emprunte ses traits au Petit Prince. ©Nathalie Michet/Radio Monaco

 

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    Une pause grandiose au Jardin exotique d’Èze Carnet de l'été - Nathalie Michet

Vous trouverez les infos pratiques sur le site du Jardin exotique et celui de l’Office du Tourisme d’Èze. Depuis peu, il est possible d’acheter les tickets en ligne pour éviter de faire la queue. Des plus, des bornes automatiques à l’entrée du village permettent également de prendre son billet avant d’arriver devant le jardin. Bonne visite !

 

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Écrit par: Nathalie Michet


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