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Les maires jouent une part active dans la gestion des espaces boisés. En partenariat avec l’Office national des forêts, ils peuvent prendre des mesures sur le terrain pour contrer les effets du dérèglement climatique. Martine Barengo-Ferrier, maire de la Bollène-Vésubie, préside l’association des Communes forestières dans les Alpes-Maritimes. Elle répond à Nathalie Michet.
Quand elle observe les paysages autour de son village de l’arrière-pays niçois, Martine Barengo-Ferrier a le coeur serré. À la Bollène-Vésubie, les forêts représentent 1350 ha, soit la moitié de la surface de la commune. Au coeur du panorama: les sapinières ligures qui participent à la beauté des paysages dans le massif du Mercantour. Malheureusement, explique la Maire de la Bollène-Vésubie, ce trésor dépérit en raison du réchauffement climatique et de la prolifération de certains parasites. « Les deux vont d’ailleurs de paire« , souligne cette édile devenue experte des enjeux liés à la gestion des forêts.
En effet, Marine Barengo-Ferrier préside l’association des Communes forestières des Alpes-Maritimes. Au sein de cette structure, elle plaide pour des actions ambitieuses afin de valoriser les arbres comme ressource marchande, comme ressource patrimoniale et comme puits de carbone. « Les forêts, il faut les entretenir« , explique celle qui encourage les maires à profiter des financements disponibles. Grâce aux budgets débloqués par l’Etat, la Région et le Conseil départemental, les élus ont la possibilité d’investir dans la sylviculture et de mener des opérations de replantation là où les forêts sont endommagées.
« Soit on regarde les arbres mourir soit on tente quelque chose« , lance Marine Barengo-Ferrier. En raison du réchauffement climatique, qui perturbe les écosystèmes de montagne, la Bollène-Vésubie fait ainsi le choix de remplacer une partie des sapins en souffrance par du mélèze, réputé plus résistant. « On reste quand même sur des essences locales pour ne pas dénaturer le cachet de nos forêts » assure la Maire du village.
Pas question toutefois d’imposer une seule solution pour l’ensemble du département. Au contraire, la biodiversité doit primer. Les réponses, élaborées en lien avec l’Office national des forêts, varient d’ailleurs en fonction des problématiques et des spécificités de chaque commune, notamment de l’altitude. À Carros par exemple, pour freiner l’avancée des flammes en cas de feu de forêt, la municipalité mise notamment sur les oliviers et les amandiers. « Les feuillus brûlent beaucoup moins vite que les résineux, ils peuvent servir de pare-feu naturel« , avance la présidente des Communes forestières du 06.
Écrit par: Nathalie Michet
Alpes Maritimes département forêts incendies nature Réchauffement climatique vésubie
today5 décembre 2024 5
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