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Monte-Carlo
100 % Mix DJ
New-York
Night Mood
Deelighted du 16/10/2023
Urban Soul du 05/10/2023 Chris S
Le brossage à sec : idéal pour la détox printannière Giulia Testaverde
Irene Cara, l’emblématique interprète des BO de Fame et Flash Dance est décédée. Originaire de New-York, la chanteuse s’est éteinte en Floride à l’âge de 63 ans.
Celles et ceux qui ont connu le début des années 1980 ne l’ont pas oubliée. À l’époque, Irene Cara faisait partie des stars américaines omniprésentes dans les charts et dans l’imaginaire de la jeunesse occidentale, fascinée par les révolutions musicales successives venues des Etats-Unis. Si sa carrière n’aura pas eu la longévité que l’artiste espérait sans doute, ses faits d’armes – eux – resteront dans les mémoires. Décédée en Floride à l’âge de 63 ans, de causes inconnues, Irene Cara faisait partie des happy few ayant obtenu les récompenses les plus prestigieuses de l’industrie culturelle made in USA. Ce rêve américain commence au début des années 1970 à New-York, lorsqu’une petite fille surdouée se fait connaître à la télévision dans le programme pour enfants The Electric Company. Les prémices d’un succès mondial.
En effet, cette chanteuse née dans le Bronx en 1959 décroche en 1984 l’Oscar de la meilleure chanson originale pour le célèbre morceau What a feeling, co-écrit avec Keith Forsey sur une musique de Giorgio Moroder. Ce titre voit le jour pour la bande-originale du film Flash Dance, d’Adrian Lyne, qui met en scène l’actrice Jessica Beal. Il vaut également à Irene Cara le Grammy Award de la meilleure chanteuse pop. Vendue à plus de 20 millions de copies dans le monde, la bande-originale de Flash Dance deviendra indissociable des années 1980.
Preuve que le film et sa BO sont entrés dans la postérité: la parodie exécutée par Florence Foresti en 2016.
Quelques années avant le phénomène Flash Dance, Irene Cara fait déjà sensation dans les bacs et sur grand écran. La new-yorkaise n’a que 21 ans, en 1980, lorsqu’elle accède à la célébrité. Cette année là, elle joue, danse et chante dans le film Fame, d’Alan Parker, qui sera ensuite décliné en série télévisée. L’histoire se concentre sur une bande de jeunes scolarisés à la High Shcool of Performing Arts de la Big Apple. Parmi eux: Coco Hernandez, qu’incarne Irene Cara. Dans cette première bande-originale, la jeune femme offre un moment d’émotion au public avec la balade Out here on my own. Mais surtout, sa performance sur le titre Fame dans les rues de Manhattan deviendra culte.
Après l’aventure Flash Dance, Irene Cara poursuivra sa carrière dans la discrétion. Son dernier album, Irene Cara Presents Hot Caramel, remonte à 2011. Si les succès retentissants de la chanteuse d’origine portoricaine et cubaine semblent loin, leur impact reste d’actualité. Les films et séries mettant en scène des danseurs tiraillés entre leurs ambitions, leurs difficultés sociales et leurs peines de cœur trouvent toujours leur public. De Dirty Dancing à Un, Dos, Tres en passant par Save the last dance ou la saga Sexy Dance, la liste est longue. Et à chaque fois, les références à l’œuvre d’Irene Cara ne sont jamais bien loin.
Écrit par: Nathalie Michet
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today5 décembre 2024 5
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