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CÔTE D'AZUR

L’agroécologie comme solution contre la sécheresse ?

today20 octobre 2022

Arrière-plan
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Le manque de ressources en eau  devrait malheureusement devenir un scénario récurrent ces prochaines années. Alors, comment les agriculteurs de la Côte d’Azur vivent-ils cette perspective ? Nous avons posé la question à un représentant de l’agroécologie dans les Alpes-Maritimes. Christophe Cottereau est paysan-herboriste bio dans la Vallée de la Tinée. Il répond à Nathalie Michet.

Plus les semaines passent, plus l’angoisse grandit dans le sud-est de la France. Cette semaine, le Préfet des Alpes-Maritimes a en effet annoncé le maintien des restrictions sur l’usage de l’eau jusqu’au 15 novembre. Rien d’étonnant vu l’implacable temps sec que subissent la Côte d’Azur et ses montagnes. Malheureusement, cet état de sécheresse aiguë qui frappe une grande partie de l’Europe devrait devenir récurrent. Et pour cause, dans les prochaines décennies, le réchauffement climatique aura des conséquences de plus en plus prononcées sur nos terres et nos modes de vie.

©Préfecture des Alpes-Maritimes
La carte réactualisée de la sécheresse jusqu’au 15 novembre dans le 06 ©Préfecture des Alpes-Maritimes
L’adaptation comme solution

En première ligne dans ce bouleversement, les agriculteurs cherchent des solutions. Pour éviter que leurs champs et leurs fermes ne meurent de soif, les tenants de l’agroécologie misent beaucoup sur l’adaptation. Ainsi, la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB) discute en interne des alternatives possibles.

L’un des axes de travail consiste à privilégier les espèces animales et végétales capables de résister à un gros stress hydrique. Il est également question de mieux maîtriser la vie des sols. Cela permettrait de favoriser leur fertilité et leur capacité à retenir l’eau. Aussi, les paysans bio mettent en avant l’agroforesterie. Ce mode d’exploitation s’articule autour du rôle des arbres comme protecteurs des cultures et des élevages.

©Senteurs du Claut
Christophe Cotterau, paysan-herboriste à la ferme Les Senteurs du Claut de La-Tour-sur-Tinée.©Senteurs du Claut
L’espoir des chutes de neige

Parmi les défenseurs de cette stratégie: Christophe Cottereau, paysan-herboriste dans la Vallée de la Tinée. Arès un été caniculaire et un début d’automne sec et trop chaud, ce Maralpin dresse un état des lieux inquiétant. Engagé sur les questions climat au sein de la FNAB, il ne cache pas qu’avec la sécheresse, « tout le monde prend cher« .

A court terme, Christophe Cottereau espère donc que l’hiver sera synonyme de chutes de neige en montagne. En effet, cela permettrait de recharger les nappes phréatiques. Paradoxalement, à plus long terme, l’expérience historique de la région en matière de sécheresse pourrait l’aider à s’en sortir. En tout cas, peut-être un peu plus facilement que là où le manque d’eau constitue une nouveauté.

Christophe Cottereau répond à Nathalie Michet.

L'équipe

Écrit par: Nathalie Michet


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